mardi 19 janvier 2010

I - Les causes de la déforestation




a)La culture des plantes

L'agriculture intensive entraine une déforestation massive.
Au Brésil, par exemple, 70000 km² de forêt ont été coupées, depuis 2003, pour laisser place aux cultures de soja. Les pesticides rejetés par ces cultures dans la forêt sont à l'origine de graves conséquences pour l'écologie.
La forêt de Sumatra n'a pas été épargnée, 100 km² de forêt ont été rasées au profit des plantations de palmiers.
A Java, c'est la culture du thé et du café qui est responsable du déboisement.
Sur l'île de Bornéo, 1716 espèces d'arbres ont été remplacées par une seule: le palmier à huile. Cela est dû à l'augmentation du prix du palmier à huile depuis que l'Europe en a fait un biocarburant. C'est également dû à l'encouragement de la plantation des palmiers à huile pour diminuer les gaz à effet de serre quitte à entraîner des incendies pour leur faire place.
Mais la culture de toutes ces plantes n'est pas las seule activité agricole responsable du déboisement des forêts mondiales.


b)L'élevage

L'élevage est lui aussi une importante cause de la déforestation en Amazonie. En effet, de nombreux hectares de forêt sont rasées pour accueillir les bovins utilisés pour le commerce du cuir. Ainsi, l'exportation de cuir et de viande bovine est l'une des premières activités économiques du Brésil. On comprend donc que le gouvernement n'agit pas toujours dans le sens de la préservation des forêts, préférant axer ses efforts sur son développement économique.
Le problème de l'élevage, c'est qu'après le passage du bétail, le sol est trop abîmé pour espérer revoir pousser la forêt.
Cependant le commerce du cuir n'est pas le seul commerce à détruire les forêts.

c)Le commerce du bois

75 millions de mètres cubes de bois sont exploités par an.
Le bois exotique, rare et précieux est très demandé. Par exemple, la Bibliothèque Nationale de France est constituée de 600 arbres exotiques. Or, les bûcherons, pour atteindre les arbres rares, rasent des hectares entiers de forêts. Le bois de ramin, entre autres, vaut 750€ le mètre cube et les bûcherons ne se préoccupent pas de couper autant d'arbres, étant donné le bénéfice qu'ils en retirent. En scierie, 70% du bois termine en déchets.
En Amérique latine, la forte exploitation du bois est une des principales responsables de la déforestation. Voici quelques chiffres pour illustrer cet état de fait : il y avait 998 millions d'hectares en 1970, 958 en 1980, 919 en 1990 et 913 en 1994 ce qui représente 60% de la quantité coupée sur la planète. Le Brésil représentait alors 8% des exportations mondiales de bois en 1995. Le cycle de 25 à 30ans indispensable à la forêt pour se renouveler n'est donc pas pris en compte.

d)D'autres exemples

D'autres facteurs, moins importants mais toutefois existants, participent aussi à la déforestation.
Au Congo, des forêts sont rasées pour rechercher du coltan. Il s'agit d'un minéral utilisé dans la fabrication des téléphones portables et des consoles de jeu.
Autre raison : les incendies peuvent être particulièrement ravageurs. Naturels ou criminels : dans le sud du Mexique, la déforestation par brûlis est utilisée pour obtenir de nouvelles terres cultivables. Certains incendies, parfois naturels, peuvent durer jusqu'à un mois, comme en Australie, et raser des forêts vieilles de dix mille ans.
Enfin, dans certains pays, le bois de chauffage est encore massivement utilisé, surtout dans des pays pauvres où les populations n'ont pas toutes accès à l'électricité ou à d'autres énergies.

Tout cela entraîne de graves conséquences sur l'environnement et l'Homme.

lundi 18 janvier 2010

II-Les conséquences


La déforestation constitue une triple menace, tant au niveau de la biodiversité qu'à l'échelle sociale ou climatique.


a)Conséquences sociales

Dans certaines régions du monde, notamment en Afrique, la coupe intensive des arbres prive les populations locales du bois indispensable à leur survie. Ce sont principalement les femmes et les enfants qui sont touchés, car ils sont obligés d'aller quotidiennement de plus en plus loin pour en trouver.
En Amazonie, les conséquences sociales sont bien plus élevées encore. Ainsi, dès que les exploitants de bois arrivent, ils contraignent les populations à leur vendre leurs terres pour des sommes dérisoires et celles-ci se retrouvent sans foyer et sans revenus. Ceux qui refusent de vendre sont expulsés sans aucune compensation ; ceux qui résistent le plus voient leur maison brulée, et il arrive que certains soient tués. Une fois ces industries installées, le cadre de vie des populations restées est détruit et pollué. Pour "palier" aux expulsions les patrons proposent du travail aux aborigènes mais les conditions de travail sont déplorables et l'argent ne va ni aux employés ni aux collectivités locales mais aux propriétaires et aux personnes corrompues.
Concrètement : 5 à 7 millions d'Indiens vivaient en Amazonie au 16ème siècle, aujourd'hui, il n'en reste que 250 000.
Cependant, les Hommes ne sont pas les seuls à subir les dégâts de la déforestation.


b)Les conséquences sur la biodiversité

Les forêts tropicales abritent la grande majorité des espèces de la faune et de la flore mondiale. L'Amazonie à elle seule, héberge 70% des espèces mondiales et 30 000 espèces d'animaux. Mais un animal ou une plante disparaissent toutes les 20 minutes. Ce rythme de disparition est excessivement élevé : il est actuellement 1 000 fois supérieur à son rythme naturel. Si la déforestation intensive persiste, la forêt Amazonienne disparaitra en 2020 et toute la faune et flore qu'elle contient avec elle.
80% des forêts primaires, ou forêts vierges, mondiales ont déjà disparu. Il s'agit de forêts non anthropisées, c'est à dire qui n'ont jamais été aménagées par l'Homme.
Tous les ans, ce sont treize millions d'hectares de forêts qui disparaissent, soit un quart de la superficie de la France.
La disparition en masse des arbres amène de graves conséquences sur le climat de notre planète.


c)Les conséquences sur le climat

La déforestation tropicale est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C'est plus que le secteur des transports et c'est la 2ème cause au monde d'émission de CO2. Cela a deux raisons : s'il y a moins de forêt, il y a moins de CO2 absorbé, donc plus de CO2 rejeté dans l'atmosphère ; de plus, l'industrie forestière en coupant les arbres libère le CO2 qu'ils ont emmagasiné.
Ces rejets de CO2 sont responsables du réchauffement climatique ce qui peut entraîner de graves conséquences pour la planète : sécheresses importantes, mais aussi des précipitations plus importantes.

dimanche 17 janvier 2010

Explication de la photosynthèse





La photosynthèse est un processus qui permet aux plantes de synthétiser de la matière organique en exploitant la lumière du soleil. Ces organismes ont besoin de dioxyde de carbone, d'eau et de sels minéraux. Les cellules chlorophylliennes sont appelées autotrophes car elles produisent leur propre matière organique à partir de l'énergie solaire et de substances minérales.

Voyons ce qui se passe au niveau cellulaire. Seules les cellules végétales chlorophylliennes possèdent des organites (c'est-à-dire, des éléments de la cellule délimités par une ou deux membranes et baignant dans le cytoplasme) particuliers, renfermant la chlorophylle : les chloroplastes. Ceux-ci permettent la photosynthèse. Il s'agit pour cet organite de prélever dans son milieu des substances minérales et de les utiliser pour produire les substances organiques nécessaires à la survie de la cellule. Cette réaction chimique a besoin d'énergie : c'est là qu'intervient l'énergie solaire. Elle entraîne également des échanges gazeux entre la cellule et le milieu extra-cellulaire : le CO2 provenant du milieu apporte le carbone permettant la synthèse d'autres substances organiques, et de l'O2 est rejeté vers le milieu extra-cellulaire.

La photosynthèse a pour conséquence la libération de dioxygène. La disparition des arbres aurait donc pour cause l'arrêt de l'absorption de CO2 et de la libération d'O2. Il est nécessaire de protéger les arbres, afin d'éviter une grave pollution de masse au dioxyde de carbone qui est, rappelons-le, l'un des gaz principaux favorisant l'effet de serre.

samedi 16 janvier 2010

III-Les solutions

a) Les solutions au quotidien

Il existe des gestes simples, de la vie quotidienne qui permettent à chacun de limiter son impact sur les forêts.
Par exemple, garder ses vieux meubles et éviter d'en changer trop souvent, économiser le papier et utiliser du papier recyclé. En effet, rien qu'en France la consommation de papier est énorme : 11 millions de tonnes de papier et de carton par an, dont 6,5 proviennent des forêts tropicales. Il faudrait aussi éviter l'huile de palme et choisir les produits avec le moins d'emballage possible.
Autre exemple : Sur l'île de Java, en Indonésie, ils ont trouvé une solution. A chaque naissance, ils plantent un arbre qu'ils coupent seulement aux 20 ans de l'enfant. Ils le vendent alors pour payer ses études.
Au Congo, alors qu'une partie de la population subvenait à ses besoins grâce à la vente de l'huile de moabi, ils ont décidé de ne plus couper cet arbre.
Lorsque l'on achète du bois, il faut privilégier le bois d'Europe pour conserver les forêts tropicales et limiter la pollution liée au transport ou choisir du bois labellisé FSC (Forest Stewardship Council), c'est-à-dire du bois provenant de forêts gérées selon des normes spécifiques.


b) L'encadrement du commerce du bois

Aujourd'hui, le commerce du bois est très surveillé, les zones forestières ne sont plus changées en espaces agro-industriels. Il existe une législation sur le bois qui est très contraignante, elle interdit l'importation, la vente et la possession de "bois illégal". Grâce au label FSC, le marché du bois est devenu éthiquement responsable. C'est le seul et unique label international qui garantit la conservation des ressources naturelles, des droits des indigènes et des salariés. Il existe maintenant, des fonds internationaux de lutte contre la déforestation qui poussent les pays forestiers à mieux assurer la conservation de la forêt et à vérifier les titres de propriété forestière. A partir du 5 octobre 2009, quatre grandes entreprises mondiales du commerce de viande et de cuir ont accepté de ne plus utiliser les élevages brésiliens qui vivent sur des terrains créés par la déforestation.


c) Pour une meilleure gestion des forêts

Certaines zones des forêts sont classées naturelles, pour préserver ce qu'il reste de la forêt et sa biodiversité. Dans ces zones, les différents pays concernés, testent différents moyens de protection de la forêt.
Parmi les différents moyens mis en œuvre, certains ont été développés de façon très poussée dans les pays Scandinaves. Comme le transport des troncs d'arbres par hélicoptère qui permet d'éviter de couper toute une partie de la forêt pour atteindre un seul arbre. Dans certains pays, on plante des acacias à croissance rapide, des palmiers à sucre résistants au feu et diverses autres espèces d'arbres pour recréer la forêt. Il est également important de savoir que planter une forêt d'arbre essentiellement de la même espèce n'est pas une solution. En effet, cela use les sols et ne permet pas de recréer la biodiversité qu'apporte une forêt.

vendredi 15 janvier 2010

Conclusion


La déforestation est un véritable fléau à la fois pour la biodiversité, le climat et l'Homme. Elle est due à l'élevage, l'agriculture et le commerce intensif du bois. Cependant ce fléau peut être limité par des gestes simples, l'encadrement du commerce du bois et une meilleure gestion de la forêt. Toutefois la déforestation n'est pas la seule responsable de la destruction de la planète: d'autres facteurs comme l'industrie et les transports entraînent le réchauffement climatique. Ces facteurs peuvent aussi être jugulés si l'Homme prend conscience à temps qu'il doit limiter son impact sur la planète.